vendredi 28 octobre 2016

N°44 - PI ou PIR ?

Cette chronique est inutile, car elle n’apporte ni gain, ni bénéfice.

Alors que l’identité, en politique, c’est utile ! L'identité, c’est ce qui nous distingue, ou ce qui nous rassemble, comme on veut. Ou un peu des deux. Ce qui fait qu'on est soi, ou... nous, et pas eux.

Certains pensent l'avoir perdue, parfois :

- Elle est où, ton identité ?
- Euh... bah... je sais pas ! Il me semble bien qu'elle était quelque part par là, mais... j'arrive pas à mettre la main dessus !
- Cherche pas, on a dû te la voler ! *

* Si c'est un vol avec violence, votre assurance peut vous rembourser, si toutefois vous aviez pris le soin d'assurer votre identité.

Et ça fait donc causer. 
La chute du Mur est passée par là… 
L’identité comme ministère ; l'identité en lieu et place du projet. Ce pourrait même être un nom de parti politique, l'identité... "Le Parti de L'Identité" (PI), ça s'appellerait. 

Et la République ? Est-ce que c'est utile ?

"Utile", je ne sais pas, mais c'est bien pratique ! 
Car on ne sait plus vraiment ce que c'est, à notre époque, la République... C'est une... "chose", et c'est... euh... "public", normalement. 
On n'en sait plus beaucoup plus et tout le monde peut être républicain, du coup... 
Ce pourrait même être le nom d'un parti politique... Le parti de Les Républicains, on l'appellerait ("de les", c'est pour "les", bande d'illettrés !). 

Il y en a même qui parlent d'"identité républicaine"... 

... Le "Parti de l'Identité Républicaine" ? Le... "PIR" ? 
Hum !... Ce n'est guère mieux, certes, mais... ça pourrait marcher, aussi. Il faut voir ça avec un Communiquant, en cas de doute. C'est fait pour ça. 

Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'autre chose.   

vendredi 21 octobre 2016

N°43 - Décroyance


Cette chronique est inutile, sauf peut-être si je l'utilise pour promouvoir la fondation d'un mouvement pour la décroyance.

Ce courant consisterait à expliquer qu'il nous faut décroire, dans la mesure où nous consommons trop de planètes, à ne pas vivre sur la même.

Car l'on ne peut plus croire dans un monde fini, et il nous faut donc décoloniser l'imaginaire de la croyance, cette aliénation.

Le monde n'est pas une marchandise, et Lourdes doit donc être démarchandisée de toute urgence, pour et avec la décroyance.

La décroyance doit être soutenable et l'on peut ainsi continuer à croire, mais très modérément, en nos femmes et en nos hommes politiques, au moins pour une période de transition.

Voici donc ce que serait mon manifeste.

Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera de l'inutilité d'autre-chose.

vendredi 14 octobre 2016

N°42 - Engranger


Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice. Ce qui commence à... m'emmerder sérieusement, d'ailleurs !

Combien de temps, encore, vais-je passer à ne rien capitaliser ? Car c'est quand-même bien ma liberté d'individu libre que d'avoir des intérêts propres et de vouloir engranger librement des bénéfices, dans l'attente d'entreprendre (librement) un business qui me libèrerait de la tenue de cette chronique d'abruti... Non ?! 

Car bon, enfin !... Quoi !... 

Tant qu'à jouer au con jusqu'au bout, pourquoi ne prendrais-je pas un boulot sous-payé, aussi ? Je pourrais ensuite le perdre, puis vivre de l'aumône de l'Etat, comme tous ces misérables assistés ! 
Eh ben non, justement ! Car je suis responsable de ma vie, moi !

"Social", bla, bla... "Solidarité", bla, bla, bla... 

Ah oui ?! Et qui m'a aidé, Moi ? Personne ! Je me suis fait tout seul (comme Johnny) ! Je me prends en charge, Moi ! Alors quoi ? Les autres n'ont qu'à faire pareil, et puis c'est tout ! Qu'ils entreprennent, un peu... 

Les autres, je les emmerde, d'ailleurs ! C'est pas que je leur ferais du mal, attention !... mais bordel, quoi, ils n'ont qu'à s'occuper de leurs problèmes et moi des miens, puis les gloutons seront bien gardés ! 

Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera de l'inutilité d'autre-chose.





vendredi 7 octobre 2016

N°41 - Les Modernes Sont Inutiles

Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.
Tout comme le progrès, qui est inutile dans la mesure où c’est une idée fausse émise par les Modernes.

Les Modernes, quant à eux, sont dans leur écrasante majorité inutiles, car ils ne le sont en vérité que fort peu, tirant vanité de bien des choses qu’en réalité ils ont oubliées.

Les faveurs octroyées à la masse des "Modernes" reposent ainsi sur toute la peine dont ils se sont dispensés ; de tout le mal que se sont donné ceux qui les ont précédés, auxquels ils sont devenus terriblement étrangers.


Et lorsque les "Modernes" louent les "Anciens", ce n’est bien souvent pas en raison des vertus développées par ceux-là – l'apathie intellectuelle de bien des "Modernes" ne leur permet plus de les comprendre –, mais davantage du fait d’une pathétique nostalgie conservatrice éprise de fantômes et de formes, faute d'avoir les moyens d’une « conservation » correcte, ou d'avoir la volonté et les moyens, à l'inverse, qui leur permettraient de sortir de la gangue pour aller de l’avant et recréer le Monde.

Ces Modernes-là charrient des wagons vides de désolation sans cause ; perdus qu'ils sont dans leur croyance désespérante en la Vérité ou dans leur incroyance forcenée quant à l'idée qu'il y ait des vérités à bâtir, d'urgence. Ils ne savent plus lutter pour cet utile impératif.

Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera de l'utilité d'engranger.