vendredi 29 janvier 2016

N°5 - Au Restaurant, Sans Désir




Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.

L’autre jour, au resto, je regardais la carte… : « cocktail maison » ; « cocktail sans alcool ».
Bon !
« Y-a quoi, dedans ? », demandai-je à mes méninges.
Celles-ci, point ne répondirent, comme un fait exprès ! Bien facile, ça...
Et lorsque la dame souriante vint me demander ce que je désirais, je n’avais pas de désir. 
Pas même une envie.
« Ce que je désire »… Désirer, c’est voir mis en rapport un complexe pulsionnel avec une absence déterminée que l’on veut rendre présente à soi, à l’issue d’un affrontement (pulsionnel) d'où l’absence en question s’est vue préférée à toute autre pulsion du moment.
Mais là !... on parle d’un cocktail sur une carte jaunasse ramassée sur l’une des quinze mille tables d’une salle à 0,03 âme au mètre carré, garnie de ces repose-derrières lourdingues blindés de pieds tout raides, qui font un barouf pas possible sur le carrelage dès qu’on s’avise de les remuer.
Ah ! l’inanimé, des fois !…
Bref ! Je n’étais pas seul, sur l’îlot où nous avions battu retraite, et l'on me fit bien vite sentir qu’il fallait dire quelque-chose. La dame aussi, avec son sourire de pas grand-chose, me pressait ! Mais que Diable avait-elle à faire de si pressant ?
Par dépit, je finis par dire : « Un cocktail sans maison, s’il vous plaît ! ».
Il me manquait un chez-moi, d’un coup...

Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera de Jack Challenge et de son Centre de Profits.

vendredi 22 janvier 2016

N°4 - Lucide



Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.


Tiens, j’envisage de vous montrer quelques travaux personnels, prochainement.

J’en profite d’ailleurs pour remercier Jean-Paul et son dernier message (« Encore merci Ig pour ce fabuleux boulot que tu as fait pour nous ! C’est vraiment extraordinaire ! TU ES extraordinaire ! Bises, JP »).

Ce JP est extraordinaire, non !? 
Non !?

Moi, je peux vous dire qu'il l'est ! C'est bien simple : l'acuité de son jugement ne lasse pas de me surprendre !

Et pourtant !... Je n’ai fait que ce que je savais faire et si j’avais voulu faire moins bien, je n’aurais pas su !

Je suis fier et heureux que ça lui plaise autant, même si je ne suis donc pas si surpris.

Je garde tout de même la tête froide, car la Source pourrait bien se tarir, un jour…

Certes, on peut bien se dire que le talent, a fortiori lorsqu'on en a à revendre, c’est comme la bicyclette, mais… je crois bien que ça ne résume pas tout !

Je reste confiant, malgré tout, car ce souci constant et inaltérable de perfection qui est le mien reste encore la meilleure  assurance contre la médiocrité ambiante.

Quoi qu’il en soit, je continuerai à pratiquer mon Art en toute modestie, car le plus important, c’est bien de rester lucide, non !?

Venez consulter mon espace !


Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'une absence de désir, dans un resto.
 

vendredi 15 janvier 2016

N°3 - L'actu des cryptés



Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.

Sans contester l’impératif inutile et dangereux de l’« angélisme » et la dénonciation répétée de ce catalogue macabre, la voix de ceux qui permettent de couvrir de munitions des populations qui refusent l’empilement de termes martiaux est de ce genre : sans gain, ni bénéfice.

Des actions spectaculaires invitent à annoncer parfois n’importe quoi et tout cela se révèle souvent anxiogène, comme la possibilité de déchoir, conformément à la revendication du fait d’un simplisme enfantin, qui fait l’opinion.

En recourant à la métaphore du dispositif régressif, on est parfois contraint au final d’entrelarder encore plus, pour des libertés publiques encore plus massacrées.

C’est pour cette raison que l’équipement qui soutient l’agresseur est un instrument, parfois sans combattre.

On a encore souvent reproché d’avoir salué le courage d’achever la crainte d’éduquer des troupes qui fustigent les maîtres d’école, alors que les copies sauvages du biomimétisme n’ont strictement rien à voir avec la contrainte exercée.

Il faut pouvoir expliquer tout cela et plus, encore et encore, à défaut toutefois d’entretenir un discours clair.

Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera de lucidité.

vendredi 8 janvier 2016

N°2 - Je like Facebook


Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.

Facebook, ça procure !

Trop cool, facebook !

Mais bon, il y a des gens qui écrivent des commentaires vraiment trop méchants sur fb, quand-même ! L’autre jour, par exemple, j’étais un peu déprimé, parce que j’avais pas beaucoup dormi, encore. Alors j’ai changé mon statut. J’ai mis une phrase triste, mais pas chiante, qui disait : « La life est trop nulle, g envi de mourir ». Bon !

Je m’étais dit que j’allais être trop liké. Que mes Amis allaient m’écrire des : « Courage Ig, on t’aime, Nanou, Phil et les mômes », etc.

Mais il y a un grand con là, plus malin que les autres certainement, qui a mis : « Ta baiser de travers ? Garde tes vibes à 2 centime dans ton froc, l’ami. mdrrr N ».

Méchant. Vulgaire. Il signe toujours « N », lui… « N » pour « Haine », peut-être !? Son vrai nom, c’est Noël. Et pourtant, c’est pas un cadeau, le Noël.

Bref ! Il y a des gens qui comprennent pas que j’ai besoin d’exprimer mes émotions, et librement. Je pense que ça doit leur faire peur, au fond... Alors qu’il faut avoir le courage de dire les choses ! Et tant pis si ça dérange ! 
Il faudrait peut-être penser à être un petit peu plus adulte, non !? 
Si je suis sad, je ne suis pas happy, et celui qui va m’empêcher de le dire, il est pas encore né ! 
Je l’aurais bien encorné, d’ailleurs, le « N » !

Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'actu décryptée.