Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.
"Faut-il lire avec les yeux ou avec les oreilles ?" est une antienne au sein des débats qui entourent chaque projet de réforme de l'orthographe. Pas une ancienne donc, même si c'est ancien - et pas "en sien", qui ne voudrait rien dire dans ce contexte (sachant que "ça" ne saurait vouloir quoi que ce soit et que "ça ne veut rien dire" serait donc une expression à éviter, mais c'est une autre question).
"Faut-il lire avec les yeux ou avec les oreilles ?" est une antienne au sein des débats qui entourent chaque projet de réforme de l'orthographe. Pas une ancienne donc, même si c'est ancien - et pas "en sien", qui ne voudrait rien dire dans ce contexte (sachant que "ça" ne saurait vouloir quoi que ce soit et que "ça ne veut rien dire" serait donc une expression à éviter, mais c'est une autre question).
L'orthographe monumentale est faite pour les yeux des Lettrés et autres intellectuels, notamment, qui ne veulent pas du "tant" pour "temps", six pots-cibles (Otan que faire ce peu, pour le dire autrement), de peur de perdre Latin pour penser.
S'il s'agit ensuite de défendre (attention au faux ami : "dé-fendre" ne signifie pas "rassembler ce qui a été séparé") la lecture avec les oreilles, la tension du lecteur est ici attirée sur le faîte qu'il vaut mieux garder son calme et conserver un peu de hauteur ; qu'il y a probablement un juste équilibre à préserver entre les yeux et les oreilles ; entre le sacré et le profane, pour que les cris soient rendus plus accessibles sans vider les substances.
Jeudi ça, j'ai rien dit !...
Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'un retard annoncé.
Jeudi ça, j'ai rien dit !...
Le numéro suivant de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'un retard annoncé.