Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice.
Être à dos d'âne sur les horaires, c’est parfois se jeter dans la gueule du coucou inutilement.
Le matin, par exemple, lorsque tu te sens comme une limace dans un jeu de quilles, une première évidence s'impose à toi : tu ne vas pas renverser grand yak ! Congruence totale, alors, entre faim de gnou ; humeur canine et météo maussade à fouetter des petits félins !
Muet comme un mulet mal léché tu seras, et la seule mouche égarée du secteur sera pour... toi - comme par lézard, et te piquera, toi, comme de bien entendu ! Tu ne la connaitras nid d'aigle, ni dedans, mais tu auras tout de même droit à ce drôle de début d'interrogatoire de zèbre : "Quelle mouche t'a piqué ?"
Ensuite, et cela après t'être grandement contrôlé afin ne pas prendre ladite mouche (... dont on ne sait que faire, lorsqu'on la prend, ne nous racontons pas d'histoires !), quitter le plancher des vaches espagnoles sera encore tellement inconcevable que tu te traîneras comme un ver vers la salle de bain, fait comme un agneau qui, lentement, mais sûrement, a la sensation de plus en plus nette de devenir chèvre.
Si tu trouves alors une seule bonne raison de ne pas brailler aux corneilles lorsque tu découvriras l'heure avancée - et cela bien que tu te sois infligé, au début, cette indicible souffrance consistant à te laisser tomber lourdement du lit à l'heure dite "pour ne pas être en retard" - là, je n'aurai qu'un mot à ton égard : "Respect !".
Le numéro suivant de CHRONIQUE
INUTILE DU VENDREDI (La) te causera de décroissance.
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