Quoi que !...
Des chroniques ou des idées apparemment inutiles, voire idiotes, peuvent parfois amener à développer des aptitudes et conduire à des résultats stupides, ne l'oublions pas !
Et si l'idée n'est plus idiote, cette fois, mais absurde ? Là, on touche à tout autre chose... Dans un cas, l'impuissance pour seul résultat ; dans l'autre... allez savoir !?
Traitons si je le veux bien de l'une de mes inventions absurdes, pour tenter de progresser dans ce cheminement... :
Récemment, j'ai inventé un bol qui me sert de tasse, ce qui peut paraître étonnamment absurde, dans la mesure où ça l'est. Mais... c'est assez simple à réaliser, en fait : il suffit d'utiliser un bol avec la ferme intention de s'en servir comme une tasse.
Là encore, une chose à ne pas oublier : "si l'idée n'est pas a priori absurde, elle est sans espoir", comme le rappelait Albert Einstein le lucide.
Mais j'en viens au fait ! Et le fait est qu'il me semble bien qu'une faible conscience de l'absurde peut parfaitement provoquer de sévères déprimes, lorsqu'une conscience aiguë de l'absurde est une porte vers bien des possibles, dont la puissance du rire.
Avez-vous entendu parler de philosophie joyeuse ?
Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'autre chose.
Et si l'idée n'est plus idiote, cette fois, mais absurde ? Là, on touche à tout autre chose... Dans un cas, l'impuissance pour seul résultat ; dans l'autre... allez savoir !?
Traitons si je le veux bien de l'une de mes inventions absurdes, pour tenter de progresser dans ce cheminement... :
Récemment, j'ai inventé un bol qui me sert de tasse, ce qui peut paraître étonnamment absurde, dans la mesure où ça l'est. Mais... c'est assez simple à réaliser, en fait : il suffit d'utiliser un bol avec la ferme intention de s'en servir comme une tasse.
Là encore, une chose à ne pas oublier : "si l'idée n'est pas a priori absurde, elle est sans espoir", comme le rappelait Albert Einstein le lucide.
Mais j'en viens au fait ! Et le fait est qu'il me semble bien qu'une faible conscience de l'absurde peut parfaitement provoquer de sévères déprimes, lorsqu'une conscience aiguë de l'absurde est une porte vers bien des possibles, dont la puissance du rire.
Avez-vous entendu parler de philosophie joyeuse ?
Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'autre chose.
"Guess... à voir" comme dirait l'autre !
RépondreSupprimerLe souci avec la tasse sous forme de bol, c'est pour se saisir de l'anse. A déconseiller au petit matin pour le premier café sur la table de nuit ornée des livres à lire du moment (j'ai testé et racheté honteusement des exemplaires neufs de BD que des amis m'avaient si gentiment prêtés...)(c'est comme ça que je le retrouve avec les tomes 2 et 3 de Luba des frères Hernandez, sans le 1, ou avec le tome 9 de la série "De cape et de croc".) (ça fait tâche - de café - ces volumes orphelins dans la bibliothèque de BD) (d'autant que je ne les aurais pas vraiment achetés si le café ne s'en était pas mêlé) (ce que c'est que de nous...) (etc, etc...)
La photo qui illustre ton propos me fait penser à un autre détournement d'objet que je n'avais jamais avoué à quiconque jusque là, puisqu'il s'agit de papier toilette. A chaque fois, dans l'intimité que cela sous-tend, que je dois me saisir d'une feuille (et plutôt deux car le papier pas trop polluant est assez friable je dois avouer), je m'applique à tirer deux fois sur le rouleau, puis déchirer mon échantillon d'un coup sec. Ca donne pour résultat un "vloum vloum tchak !" qui, dans mon esprit libéré d'une envie viscérale de se soulager d'un certain poids, n'est rien d'autre que la rythmique de "We will rock you" de Queen.
Je m'imagine alors un "choeur" de distributeurs de papier toilette (en rouleau, sinon ça ne marche pas) synchronisés par de savants utilisateurs pour la beauté de l'exécution encore inédite d'une rythmique poncif des stades et des centres de loisirs.
Et j'en n'ai même pas honte.
Il existe une littérature abondante (?) sur le bon usage de la tasse...Ici, l'anse y tient une place centrale ; là, tel penseur estime qu'il convient tout au contraire de la considérer avec précaution ; voire avec dédain, en vue de préserver intacte la sensation de chaleur (ou de brûlure) lors de la saisie de ladite tasse. J'avoue que ma religion n'est pas faite encore sur ce sujet complexe... Mais ça n'évacue en rien, cher Marcel Trucmuche, la problématique (aiguë) des matins, je ne peux que te rejoindre ! Et ça peut coûter quelques investissements, comme tu le soulignes excellemment ! Quant à ton expérience intime avec le papier toilette, je dois bien admettre que je l'ai vécue également...
SupprimerTon idée de choeur de distributeurs de papier toilette, enfin, pourrait tout à fait intéresser le musée de la musique de Vendôme, où j'ai pu écouter une mécanique d'instruments percussifs qui étaient actionnés et synchronisés via des petits moteurs et des pièces de mecano. L'interprétation manquait un peu d'âme, mais c'était une authentique expérience...
Magnifique invention que ce dérouleur de papier toilette à poser sur la tête ; très pratique, comme le montre la photo, pour évacuer les idées de merde par les voies nasales. Pierre Dac n'aurait pas fait mieux !
RépondreSupprimerTout à fait Eric, la recherche pour évacuer les idées de merde n'en est qu'à ses balbutiements, comme ces solutions bricolées le montrent bien... Mais nombre d'entre-nous manifestent une volonté farouche de progresser, car la problématique devient lourde... De l'après-guerre aux années 70, les années 2000 étaient considérées par certains auteurs de SF comme la promesse d'une entrée triomphante dans un monde impeccablement réglé ; sans frottements, où les idées de merde auraient de longue date été évacuées dans les égouts de la pensée archaïque... Mais il n'en fut rien... : les Primaires, c'est primaire ; la présidentielle américaine, c'est primaire. Que reste-t-il du rêve d'un Secondaire ?
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