vendredi 14 octobre 2016

N°42 - Engranger


Cette chronique est inutile, car elle ne procure ni gain, ni bénéfice. Ce qui commence à... m'emmerder sérieusement, d'ailleurs !

Combien de temps, encore, vais-je passer à ne rien capitaliser ? Car c'est quand-même bien ma liberté d'individu libre que d'avoir des intérêts propres et de vouloir engranger librement des bénéfices, dans l'attente d'entreprendre (librement) un business qui me libèrerait de la tenue de cette chronique d'abruti... Non ?! 

Car bon, enfin !... Quoi !... 

Tant qu'à jouer au con jusqu'au bout, pourquoi ne prendrais-je pas un boulot sous-payé, aussi ? Je pourrais ensuite le perdre, puis vivre de l'aumône de l'Etat, comme tous ces misérables assistés ! 
Eh ben non, justement ! Car je suis responsable de ma vie, moi !

"Social", bla, bla... "Solidarité", bla, bla, bla... 

Ah oui ?! Et qui m'a aidé, Moi ? Personne ! Je me suis fait tout seul (comme Johnny) ! Je me prends en charge, Moi ! Alors quoi ? Les autres n'ont qu'à faire pareil, et puis c'est tout ! Qu'ils entreprennent, un peu... 

Les autres, je les emmerde, d'ailleurs ! C'est pas que je leur ferais du mal, attention !... mais bordel, quoi, ils n'ont qu'à s'occuper de leurs problèmes et moi des miens, puis les gloutons seront bien gardés ! 

Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera de l'inutilité d'autre-chose.





2 commentaires:

  1. Oui tu as raison, à quoi ça sert de capitaliser après tout.... mais faut-il encore avoir quelque chose pour le faire non ? par contre quand tu n'as rien tu peux capitaliser "la bêtise" pour rester polie... ou ton savoir, tes connaissances, tes envies, tes besoins.... moi j'aime bien l'idée de capitaliser ses pensées, car à un moment donné, elles pourront se transformer en mots et servir à faire bouger les neurones de ceux qui n'en ont guère ou pas assez, non ? Et pour ce qui est d'entreprendre, je trouve que ta chronique est une belle "petite entreprise".... elle n'est pas aussi inutile que ça, la preuve...

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  2. Ce narcisse libéral du n°42 est encore bien plus détestable que dans mon souvenir, à la relecture ! ;) Nourrir, se nourrir et prendre toute sa place au sein de la communauté humaine est à mille lieues de sa prison égotique qu'il pense être son Palais... Je ne pense pas qu'il manque de neurones... Merci pour ta lecture et pour ce commentaire, en espérant que ma petite entreprise ne connaisse pas trop vite la crise et qu'elle expose des trésors satinés, dorés à souhait... ;)

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