Cette chronique ne mène donc pas vers le bout du tunnel - qui n'a pas qu'un bout, d'ailleurs, puisque l'on peut en sortir par un bout ou par un autre (... si l'on parvient à en sortir, bien sûr !).
Et en sortir n'est qu'un bout d'une discussion sur les bouts, dans la mesure où l'on peut "prendre" ce tunnel, et ce par ce que l'on considère être une entrée du tunnel, lorsqu'on a pris ce qui aurait pu être le... bout du tunnel - car chaque bout est une entrée, et inversement (nous n'aborderons pas ici la question des bouts bouchés, qui n'ouvrent pas suffisamment de perspectives).
Avant de continuer, vous aurez je pense compris que prendre le tunnel est une condition qui doit impérativement être remplie pour que la question d'une sortie éventuelle se pose.
Avant de continuer, vous aurez je pense compris que prendre le tunnel est une condition qui doit impérativement être remplie pour que la question d'une sortie éventuelle se pose.
Mais reprenons, en précisant que "prendre" le tunnel n'est pas s'en emparer ; s'en saisir, même si le tunnel, lorsque nous l'empruntons, peut, lui, nous saisir (d'effroi, etc.). Notez bien que j'écris : "lorsque nous l'empruntons", car le tunnel ne se "donne" pas... Il faut le mériter. Puis le rendre à d'autres que soi, ensuite, lorsque l'emprunt se termine (même s'il est possible de l'emprunter plusieurs fois, sachant que le prêt peut être gratuit ou payant, selon les tunnels).
Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'un autre truc.
Le prochain numéro de CHRONIQUE INUTILE DU VENDREDI (La) vous causera d'un autre truc.
Ha ha ha ! Excellent, cher IG ! nous voilà en pleine méditation pataphysique. Fourmidiable !
RépondreSupprimerIl est tout à fait juste de se demander "à qui profite le crime" quand l'emprunt d'un tunnel est doté d'un droit de péage.
Et puis : y a-t-il ou non des péages juste avant la sortie du tunnel ? Empruntons-nous tous le même tunnel à la file indienne, ou bien tels des taupes nous croisons-nous dans les méandres embourbés de nos galeries individuelles ?
Et pour ceux qui "touchent le fond", et qui "rebondissent", peut-on considérer ce fond comme une extrémité, cousine d'un bout de tunnel ?
J'attaque ce vendredi avec de sains espoirs renouvelés. Merci docteur !
Merci, Marcel ! Il y a toujours une dose de prétention certaine à s'improviser pataphysicien, et ton enthousiasme me flatte ! Mais... je vois que tu as un bien beau niveau en la matière... : tu ouvres ainsi de bien belles problématiques, qui mériteraient une étude digne de ce nom !
SupprimerBelle et heureuse attaque de week-end, dans l'attente... Ig
Tunnel pas le seul à espérer atteindre ce bout salvateur (ou pas). Certains n'y parviennent jamais cependant, étant au bout du rouleau avant d'en voir le bout. Des habitants du Bhoutan ont constaté que plus ils avançaient, plus le bout s'éloignait; c'est la fameuse théorie du Bout-qui-s'tend.Allez je te laisse, je vais me préparer un thé et l'eau bout.Ricky
RépondreSupprimerAh, ah ! Excellent, Ricky ! :-)
SupprimerMais du coup, apercevoir le bout du rouleau ne serait donc pas une bonne chose... Et prendre un rouleau, alors ? Hum, hum !... Tu ouvres là de bien belles perspectives ! :-)
Pour le Bhoutan, je ne savais pas... J'aimerais m'y rendre pour étudier ça, mais en train, car le train, c'est "LE" transport idéal pour le Bouthan !
Bon !... que bout l'eau, puisque l'eau bout !
Merci, Ricky !!!! :-)
Bien vu Iggy pour le Bhoutan-train ;-))
SupprimerJ'avais fait un commentaire vendredi, mais disparu....
RépondreSupprimerJe pense qu'en qualité d'ancienne visiteuse (de tunnels) j'ai déjà emprunté quelquefois (trop probablement) ce foutu tunnel.... Mais l'ai-je pris par le bon bout ??? toujours est-il que j'ai toujours adoré arriver au bout, enfin du côté lumière.... mais quelque soit le bout la lumière doit être la même non ? J'avoue préférer l'emprunter plutôt que le prendre, même si le péage est élevé (parfois).... car si je devais me l'approprier, je pense que j'y ferai trop de transformations et ça ne ressemblerait plus à un tunnel.... Durant notre voyage terrestre, il me semble assez peu envisageable de ne pas l'emprunter au moins une fois... c'est le prix à payer le droit de passage sur cette terre... bien qu'on se demande parfois à quoi il a bien pu servir (le tunnel), normalement il permet de passer plus facilement d'un endroit à un autre... mais à vérifier.... en tout cas, son passage sera toujours formateur....
Bien belle éloquence, Betty, bravo ! :-)
Supprimer"Des différents emprunts de tunnels"...
Je ne suis pas certain que la lumière soit la même à un bout ou à un autre... Je ne suis pas davantage certain qu'une même lumière ne puisse donner lieu à une infinité de perceptions subjectives... ;-) Nous ne pouvons qu'interpréter le monde...